Entre jargon et expertises, le secteur du soin, avec ses enjeux et ses métiers, est varié et souvent méconnu. emeis vous propose de faire l’abc de quelques-uns de ces mots qui sont au cœur des missions quotidiennes de nos collaborateurs. C’est parti !
Dans tout établissement de soin, l’aide-soignant(e) joue un rôle clé au sein de l’équipe soignante. Ses missions ? Accompagner les patients et résidents en réalisant les soins de nursing, et soutenir leur autonomie. L’aide-soignant(e) doit également être attentif à leur état de santé et partager ses observations avec l’équipe, dans un souci de prévention de toute complication. En bref, un indispensable mélange de compétences en soin et relationnelles et surtout d’empathie.
La bientraitance est une inclination au respect, à l’attention, à la considération et à la compréhension vis à vis de l’autre. C’est être respectueux de ce qu’il est, attentif à ses attentes et ses choix, à ses droits et à ses besoins dans un contexte de soin et de d’accompagnement dignes, pour servir ensemble les valeurs d’humanité, le bien commun ainsi que les engagements éthiques inhérents aux bonnes conduites médicales et professionnelles.
Les cliniques de soins médicaux et de réadaptation accueillent des patients, sur prescription médicale, après la phase aiguë de leur pathologie, à l’issue d’une hospitalisation en courts séjours ou en provenance du domicile, pour des suites de traitements médicaux ou chirurgicaux ainsi que des soins de rééducation. Les cliniques accueillent les patients dans le cadre d’une hospitalisation à temps complet, pour une durée de séjour variable, en rapport avec l’affection à l’origine de l’hospitalisation. Au regard de l’évolution des attentes des patients, mais également des techniques médicales et de rééducation, certaines cliniques proposent également une hospitalisation de jour, permettant aux patients de retourner à leur domicile chaque soir, après leurs soins et leur rééducation. Ces hôpitaux de jour permettent de consolider les acquis d’une hospitalisation à temps complet et de favoriser la réinsertion socio-professionnelle du patient.
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La dépendance désigne l’incapacité pour une personne d’exécuter les gestes de la vie quotidienne sans l’aide d’une tierce personne. L’origine de cette perte d’autonomie peut être physique et/ou mentale. Il n’est ainsi plus possible à la personne de s’alimenter correctement, de se laver, de s’habiller ou se déplacer seul. Il existe de nombreux degrés de dépendance correspondant à un éventail de situations médicales. On définit bien souvent plusieurs niveaux de dépendance allant d’une perte d’autonomie partielle à une situation de dépendance totale.
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Les professionnels de santé ont la responsabilité d'exercer leurs missions avec humanité, compétence, discernement, dans le respect des principes éthiques et des valeurs attachées à leur déontologie. C’est tout cela que regroupe l’éthique médicale et du soin, un des piliers fondateurs de la pratique des métiers du soin. Elle comprend le questionnement, la réflexion et la mise en œuvre de dispositifs favorisant des attitudes et des pratiques soucieuses de la personne prise en soin. De par sa nature transversale, la thématique de l’éthique médicale intervient dans un grand nombre de problématiques du secteur, et surtout de notre société : consentement, fin de vie, prise en charge de la grande dépendance, gestion des troubles mentaux… L’éthique médicale et du soin n’est jamais figée, elle se nourrit des débats de notre temps comme elle les alimente en retour.
>> Découvrez L’éthique avec vous et pour vous, la revue éthique médicale de emeis
L’avancée dans l’âge, la maladie chronique, les accidents de la vie peuvent conduire à une perte d’autonomie. Quand cela se produit, les premières personnes à venir en aide à une personne fragile sont généralement sa famille (conjoint, enfants, frères et sœurs, etc.) ou un proche aidant (qui peut-être un conjoint, un parent ou encore un voisin ou un ami). Cet engagement peut être lourd à porter au quotidien, c’est pourquoi l’implication des proches aidants est de plus en plus reconnue et soutenue, financièrement et aussi à travers la mise à disposition de ressources et de formations. Créer et maintenir un lien transparent et bienveillant avec l’entourage du patient ou du résident est clé pour le bon suivi du projet médical.
Le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie, avec plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre en Europe. Dès leur construction et pendant toute leur vie, les bâtiments consomment une quantité d’énergie considérable (chauffage, éclairage, eau, etc.). Il est donc indispensable de mettre en place des stratégies pour réduire cet impact écologique majeur et rendre les bâtiments plus durables. Efficacité énergétique, rénovation énergétique, construction durable, protection de la biodiversité, etc… Cette stratégie est baptisée green building. Dans les établissements de santé comme dans l’habitat ou le tertiaire, le green building doit concilier enjeux écologiques et confort des occupants.
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S’il est un adjectif qui qualifie les missions du secteur de la santé, c’est humain. Accompagner les personnes fragiles et les plus vulnérables est profondément engageant. Le secteur de la santé répond au quotidien à des besoins fondamentaux de nos sociétés, des besoins toujours croissants et qui vont devenir encore plus importants avec le vieillissement de la population et l’accroissement des maladies dégénératives et systémiques. Aujourd’hui, peut-être plus que jamais, remettre l’humain au centre des attentions est primordial pour offrir la meilleure prise en soin.
L’impact social désigne l’ensemble des conséquences des activités d’une entreprise ou d’une organisation sur les personnes et l’environnement. L’impact social peut être positif ou négatif. Pour le mesurer, il faut focaliser sur les effets dont la durée, la portée et la profondeur d’impact sont les plus importants. L’impact social du secteur de la santé est indéniable. Par la nature même de ses activités, ses effets positifs sont évidents. Outre cet aspect, le secteur se doit de mesurer l’impact de l’ensemble de son activité : ses infrastructures, son approvisionnement, sa gestion des ressources humaines, etc.
Un jardin thérapeutique est un espace vert extérieur spécifiquement aménagé à des fins de prévention, d’amélioration ou de maintien de la santé (physique ou mentale) de ses usagers. C’est un support d’activités pour des professionnels qui peuvent y mener des activités thérapeutiques en lien avec la nature (écothérapies), le jardinage (hortithérapies), ou plus généralement l’extérieur (autres activités thérapeutiques). Pour leurs bienfaits, les jardins thérapeutiques sont souvent installés dans les établissements de soin, comme les maisons de retraite (EHPAD), hôpitaux ou cliniques.
>> Découvrez la charte biodiversité et biophilie de emeis !
Relatif aux maladies qui provoquent la dégénérescence, c'est-à-dire la destruction lente et progressive, du tissu nerveux. La maladie neurodégénérative la plus connue est la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer est caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives). Cette maladie a des répercussions dans les activités de la vie quotidienne car elle mène à une désadaptation du patient à la société et à la perte de son autonomie. De par sa fréquence, sa gravité et son coût financier et sociétal, la maladie d’Alzheimer et celles apparentées représentent le défi majeur de ce siècle : défi de comprendre, de prévenir et de prendre en soin.
>> Rendez-vous sur le site dédié pour tout savoir sur la prise en charge et l’accompagnement des malades d’Alzheimer
Prendre en soin, c’est accompagner un patient dans un projet de vie ou de soin personnalisé. C’est une démarche globale de dispense de soins nécessaires dans le cadre d’une une prise en charge complète. Prendre en soin c’est tenir compte de la personne dans son intégralité, de sa volonté et ses sentiments, de sa santé mentale, dans le respect de sa dignité.
En 2022, on a servi 40 millions de repas dans les établissements du Groupe dont environ 17 millions en France. Veiller à ce que chaque résident ou patient s’alimente correctement est un enjeu de santé physique mais également un enjeu de bien-être et de santé mentale. Ce sont nos chef(fe)s cuisinier et leur brigade, accompagnés de diététicien(ne)s, qui élaborent les menus qui doivent répondre à trois objectifs : nutrition, plaisir et sécurité alimentaire. Les repas sont un moment clé dans la prise en soin de nos patients et résidents.
>> En savoir plus sur les enjeux de la restauration en maison de retraite (EHPAD)
Parce qu’il faut d’abord prendre soin de soi pour bien prendre soin des autres, la santé et la sécurité du personnel soignant est une priorité pour emeis. Dans le secteur médico-social, l’accidentologie est trois fois supérieure à celle des autres secteurs d’activité. Trois principaux risques : les troubles musculo-squelettiques (TMS), les chutes de plain-pied et le risque de chocs, coups et heurts. Ces trois risques représentent 80% de l’accidentologie dans les établissements de santé. Pour les prévenir, il faut travailler sur l’organisation et l’adaptation de l’environnement.
>> En savoir plus avec Karim Sauvage, directeur Santé-Sécurité du Groupe !
Les troubles psychiques sont les affections qui vont altérer l’état de santé mentale. Ils peuvent prendre des formes et des expressions très différentes, apparaitre à une période particulière de la vie et s’installer dans la durée. emeis propose différentes approches de soin et des établissements adaptés à un grand nombre de pathologies :
• les troubles de l’humeur (dépression, troubles bipolaires),
• les troubles anxieux (troubles obsessionnels compulsifs, trouble panique, anxiété, phobie sociale),
• les addictions,
• les troubles du comportement alimentaire,
• les syndromes post traumatiques.
Le principal effet des troubles psychiques est de modifier le rapport à la réalité de l’individu. emeis accompagne ses patients et les aide à retrouver un équilibre psychique et une hygiène de vie.
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Les unités de soins adaptés sont des unités situées dans un EHPAD ou maison de retraite médicalisée qui prennent en charge les patients présentant un diagnostic d’état démentiel et ayant de surcroît un (ou des) trouble(s) du comportement perturbateur(s) : agressivité, cris, refus de soins, fugue, etc. Ces unités sont fermées ou ouvertes, généralement de petite taille (moins de 12 lits), le personnel y est plus nombreux et spécifiquement formé. On y pratique des thérapies non médicamenteuses et l’environnement est sécurisant. Ce sont des unités de transition : soit le trouble perturbateur disparaît et le résident retourne en secteur « normal », soit son état s’aggrave, il devient plus dépendant et passe alors en secteur « grand dépendant ».
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